FAQs

Questions fréquentes
  • Ceux qui se lancent dans cette aventure écartent d’emblée cette question. Ils savent, parfois clairement, parfois confusément, que la réponse, ou une réponse, viendra en son temps. A l’aune des changements constatés. Changements indicibles parfois, mais toujours importants.

    Quant à ceux qui s’arrêtent à cette question, aucune réponse ne sera suffisamment complète pour satisfaire leurs questionnements. Et peu importe, ils ne viendront pas en thérapie, ni ici ni ailleurs. En tout cas pas maintenant, demain peut-être.

    Alors pourquoi choisir une thérapie en rêve éveillé libre plutôt qu’une autre thérapie ?

    Il existe de très nombreuses méthodes thérapeutiques. Elles ont toutes leurs réussites, et parfois aussi leurs lots d’échec relatif. Aucune thérapie n’échappe à cette règle : cela veut dire qu’il n’existe aucune école de pensée dans le domaine de la relation d’aide qui puisse prétendre se démarquer suffisamment d’une autre en termes de satisfaction constatée par les patients ou clients. Ou d’insatisfaction.

    Alors ? alors la seule chose que je puisse partager avec vous c’est ce constat : parcourir le chemin du rêve éveillé libre en thérapie, prêter voix à cette partie la plus créative de notre psyché, l’imaginaire, c’est, pour nous qui le vivons, grisant. Un air plus pur semble nous traverser. A moins que ce soit nous qui le traversions…

    Initier une thérapie en rêve éveillé libre, c’est répondre à un appel. Un appel qui ne demande aucune réponse, mais une mise en chantier. Chantier intérieur. Chantier extérieur. Le Chantier, vous savez, ce lieu où la marche s’apprend en marchant.

  • Très précisément, ici, 80 euros pour une séance d’environ une heure et trente minutes. Si, dans le cadre d’une cure, pendant les débuts, vous venez une fois par semaine, le budget moyen de la thérapie est de 320 euros par mois.

    Cela suppose que cet investissement financier ne soit pas un obstacle dès le départ, et donc que vous bénéficiiez d’une stabilité financière relative, et que vous ayez une vision claire de l’implication économique de ce processus particulier qu’est une cure en thérapie.

  • Poser cette question permet seulement de se projeter d’un point de vue économique pour évaluer le niveau d’engagement financier potentiel. De ce point de vue, c ’est une question très importante qu’il convient absolument de se poser. L’expérience montre qu’un travail qui s’articule autour de deux années environ, peut, assez souvent, mettre en chantier l’essentiel des thèmes qui dominent chez une personne donnée.

    Comme elle montre que certains interrompent après cinq séances car ils estiment que cela brasse suffisamment leur vie.

    Du point de vue de la conscience ou même du point de vue de l’exploration de la conscience, quelle est l’utilité de se poser cette question ? Pouvez-vous vous poser la question ?

  • On nomme rêve éveillé un rêve de jour, par opposition à un rêve de nuit. Ce n’est pas une simple rêverie où l’esprit vagabonde au gré des associations du mental, associations autoalimentées les unes par rapport aux autres, associations qui ne mènent nulle part, si ce n’est, le plus souvent, à s’absenter du réel. En fait, elles sont elles-mêmes dès le départ et en même temps signe et moteur de l’absence du réel.

    La mise en route de la dynamique de l’imaginaire, dans le cadre d’une séance de psychothérapie, et presque essentiellement dans ce cadre, va proposer à votre esprit quelque chose qui s’apparente à un ou des scenarios, par la médiation des images le plus généralement.

    Ces scénarios vont illustrer le ou les thèmes qui demandent à se mettre en chantier. Littéralement. Ces scénarios, donc le rêve éveillé, se révèlent opératifs. C’est-à-dire que, à travers le rêve, va émerger la thématique qui se devait d’émerger dans une mise en abîme pour ne plus être cette source de conflit interne cachée, en même temps que va émerger la fulgurante mais plus souvent très progressive dissolution de ce conflit, partielle ou totale.

    Le rêve éveillé en psychothérapie, même s’il peut sembler en même temps brûler ce qui demande à l’être, nous laboure, nous ensemence et nous récolte tout à la fois.

  • La séance débute par un temps d’échange, en face à face. Le plus généralement. Un échange sur le ou les thèmes que vous souhaitez aborder. Ce temps est variable, de trois minutes à toute la séance. Cette séance est la vôtre, vous n’êtes obligé que de vous.

    Vient le temps du rêve éveillé, si vous en avez le désir et si du temps a été ménagé dans la séance pour cela. Sa durée est proportionnelle à la durée du ou des scénarios qui se présentent. Deux possibilités s’offrent à vous. Vous fermez les yeux, installé dans un fauteuil face au thérapeute si c’est ainsi que vous avez échangé préalablement, et vous vous laissez rêver ; soit vous rejoignez un divan ou vous vous allongez hors du regard de votre thérapeute. Les yeux fermés également, vous laissez l’imaginaire s’exprimer.

    Dans tous les cas, vous narrez fidèlement et en temps réel le déroulé du scénario, ses images, vos sensations et ressentis. Pendant ce temps, le thérapeute retranscrit par écrit tous vos propos. Il n’intervient pas pendant votre narration. Son silence est la règle.

    Le rêve achevé, vient alors, s’il le souhaite, le moment pour le rêveur de verbaliser ce qui demande à l’être. Ou pas.

  • En séance. Et je précise bien en séance car c’est ce cadre qui va donner sa couleur ainsi que sa teneur particulière au rêve éveillé et par conséquent lui conférer son efficacité thérapeutique. Car bien sûr, oui, on peut rêver éveillé dans d’autres cadres.

    Pour commencer, mettez de côté pour un instant tout ce vous avez appris sur les états modifiés de conscience et cette idée que c’est un état modifié de conscience qui va permettre le rêve éveillé. Ce n’est pas un état modifié de conscience qui va permettre le rêve. Un état modifié de conscience est déjà en lui-même le produit de quelque chose. Le rêve n’a besoin que du rêveur. C’est le rêve qui va éventuellement créer un état modifié de conscience et non pas l’inverse.

    Assis dans un fauteuil ou allongé sur un sofa, vous fermez les yeux. Avec une intention, celle de rêver. Inutile de formuler cette intention au moment même où vous fermez les yeux. Cette intention est déjà enregistrée par votre inconscient depuis le moment même où vous vous êtes projeté en esprit participant à cette séance. Pour certains, c’est même cette intention de rêver, autrement dit ce désir de résolution inconscient des conflits intérieurs, qui est à l’origine de leur venue en séance. Laissons à chacun son interprétation.

    Vos yeux sont fermés donc. Voilà vos yeux sont fermés et vous êtes confortable. Ou peut-être pas tellement. Peu importe. Et peu importent les tensions ou les allers-retours incessants du mental qui veut questionner ce moment. Peu importe car le temps est avec vous. Le temps. Voilà l’écran noir de vos paupières. Un noir sans images, un noir profond probablement. Mais peut-être pas. Peut-être est-ce difficile à déterminer, la qualité de ce noir. Peut-être n’est-ce pas noir au fond. Oui, là-bas tout au fond, est-ce noir ? Est-ce gris noir ? Interrogez ce noir à haute voix. Oui, laissez de l’espace à votre voix, la voix va emmener la parole et la parole libérer une image. Ou plusieurs. Là, des taches. Ces taches représentent-elles quelque chose ? Laissez-vous imaginer qu’elles représentent quelque chose. Quelqu’un peut-être. Ou certainement. Laissez votre parole prendre du champ, laissez-la vous imprégner. Laissez-vous imbiber par cette parole voix. Qui parle maintenant ? Quelle est cette histoire qui se raconte ? Cette histoire qui crée ses propres images. Quelle est cette narration qui crée son propre scénario ? Quel est ce scénario qui invente sa propre narration ? Aucune importance maintenant, soyez certain de rêver éveillé.

  • C’est simple : vous m’en informez par téléphone (pas par sms). Soit vous souhaitez décaler le rendez-vous soit vous voulez l’annuler. Dans les deux cas, je vous rembourse. Si vous souhaitez prendre un autre rendez-vous, vous le paierez à ce moment-là par le site, comme précédemment.

    Attention cependant : si vous n’êtes pas en mesure de me prévenir par téléphone au moins 24 heures avant l’heure programmée de ce rendez-vous de son annulation ou report, je ne serai pas en mesure d’effectuer un remboursement.